Au revoir Rally !

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Décidemment, les messages sur ce site se ressemblent de plus en plus : on voit des véhicules partir ! Bientôt, il n’en restera plus un seul…

Cette fois-ci, c’est Rally qui s’en va. Comme toujours, c’est avec une très grande peine que j’ai dû me séparer de cette moto. La situation actuelle m’obligeant à trouver du budget où il en reste (bah oui, vous savez combien ça coûte un avocat ?), je suis contraint de réduire le cheptel…

J’avais cette moto depuis 2019, dans le but de participer la Gibraltar Race. On va pas revenir sur toute l’histoire de cette moto, on pourra retrouver tout ça dans les autres articles dédiés à Rally. Des heures de méca sur cette moto, et assisté par Nana notamment, des heures et des kilomètres a son guidon, et toujours autant de plaisir à la rouler. L’idée initiale en 2022 était de rajouter une autre moto dans le garage, en plus de cette KTM, une moto plus routière, mais je n’ai plus de garage, donc…

Un dernier tour avec Rally, un samedi où il fait beau, où la vue sur le lac est magnifique…

Même le drapeau Suisse est en berne…

Le piège de rouler une dernière fois avec sa moto qu’on vend, c’est qu’on ne veuille plus la vendre. Mais là, c’est différent, j’ai pas trop le choix donc on profite, on pousse la moto une dernière fois à ses limites, on vérifie que tout est OK pour le futur propriétaire…

Et puis vient le moment de lui dire au revoir…

Un acquéreur heureux !

Comme d’hab, je ne cherche pas à vendre « à tout prix », mais plutôt à la bonne personne. Rally part donc pour de nouvelles aventures, de nouveaux voyages, exactement ce pour quoi elle a été prévue ! Au revoir ma ptite moto, merci pour ces belles années…

En 10 ans, je n’ai jamais eu aucune moto avec moi, et j’en ai eu jusqu’à 3 en même temps ! Mais là, plus rien, je suis « piéton »…

Mais comme on va pas faire juste un message sur le départ de Rally, il est temps de parler un peu de mon histoire de motos, ou plutôt, de revenir sur les motos que j’ai pu avoir…

Une histoire de motos

Bon, on va parler ici que des « vraies » motos, c’est-à-dire les « grosses cylindrées » de ces 10 dernières années…

L’histoire (re)commence à Bordeaux, après la première partie d’Autour du Monde.

J’avais adoré voyager en Def, mais j’avais aussi envie de voyager à moto (suite à la rencontre d’un motard australien à Irkutsk en Russie), et donc, vu ma petite taille, forcément je m’oriente vers un petit roadster : une Kawasaki er6-n ! Kiwy de son ptit nom…Kiwy parce que Kawasaki et pour la couleur…

A peine reçu, je l’équipe pour pouvoir faire de la route : protège mains, bulle haute, et c’est parti pour des kilomètres au départ de Bordeaux.

Auvergne, Normandie, aucune distance n’est assez grande pour me dégouter !

Je voyage simplement : un sac sur la selle arrière et une sacoche de réservoir, et c’est parti !

Mais, tous les gros rouleurs vous le diront, un roadster, c’est pas le plus confortable pour faire beaucoup de route. En 3 mois, j’ai fait énormément de kilomètre avec cette moto, et je me rends compte des limites. Pas celle de la moto, mais les miennes : mal au dos et mal aux poignets. La position n’est pas idéale…

Alors que je me dis que je vais arrêter la moto, ma maman me dit « et pourquoi tu changes pas juste de moto ? », et en discutant, on me conseille d’aller voir du côté des trails, catégorie pas encore à la mode à cette époque, plutôt des motos de vieux. Mes jambes courtes me dirigent donc vers Tripy, mon ex-Triumph Tiger 800

Avec Tripy vient naturellement mes premières pistes, dont mon voyage à moto au Maroc. Je parcourerais aussi pas mal la région Bordelaise, Tripy étant mon véhicule principal : rien de plus simple que d’aller à la plage à moto pour éviter les bouchons, aller à Toulouse pour le boulot…Bref, plus de 40’000km à son guidon, et vraiment, la meilleure moto que j’ai pu avoir ! Confortable, puissante, relativement légère. J’ai dû me séparer de cette moto arrivé en Suisse, l’import était compliqué.

Tripy a d’ailleurs sa page à elle sur ce site, voir ici.

Mon voyage-test au Maroc avec Tripy m’a permis de me rendre compte que pour mon voyage en Afrique, elle serait trop lourde, et donc j’ai acheté Lasty, mon DRZ-400S !

Bon, Lasty…On va pas non plus rentrer dans les détails, car elle a aussi eu le droit à ses articles dédiés, sans compter le voyage en Afrique, 3ème partie d’Autour du Monde.

Tout comme Tripy, c’était très compliqué d’importer cette moto en Suisse (car trop modifié), donc j’ai dû la vendre…et elle faisait double usage avec Rally.

Arrivé en Suisse, il me fallait donc une moto pour rouler tous les jours, pour aller au boulot, mais garder aussi la possibilité d’aller jouer en chemin. Et donc, est arrivé Redy, une Honda CRF250L Rally.

Validé par Nana

C’est certainement la moto que j’ai gardé la moins longtemps et que j’ai la moins roulé. Peu de temps après son achat, je suis tombé malade et j’ai du être hospitalisé durant des mois. La photo d’ailleurs a été prise le jour de mon hospitalisation…

Mais durant ce séjour à l’hopital, j’ai réussi à m’arranger pour la vendre et…racheter une autre moto, pour ma sortie d’hopital ! Tous les motards me comprendront…

Ainsi est arrivée Hopy, un DRZ-400SM !

Pour l’histoire, la moto était vendue par 3 soeurs, qui vendaient la moto de leur papa, décédé d’un cancer foudroyant. Mon histoire à ce moment-là les à toucher et m’ont vendu la moto à un prix que j’aurai même pas osé négocié, car elles sentaient que c’était pas le hasard que je les contacte. Une belle histoire qui nous a tous fait plaisir.

Cette moto m’a remis en selle après la maladie, doucement, sur une moto que je connaissais déjà par coeur…

Et puis, le destin est plutôt drôle, quand j’ai repris une vie normal, aller bosser le matin, la moto ne voulait plus. Alors que durant des mois elle démarrait et roulait sans souci, mon premier jour de boulot, j’ai du finir en poussant la moto (et heureusement que ma route était globalement toujours en descente…) et pareil les jours suivants. Hopy était la moto de l’espoir, d’où son nom, et je n’avais plus besoin d’espoir car j’allais mieux.

J’ai donc remplacé Hopy par Duky, une KTM 390 Duke. Une petite moto mais tellement fun ! Il ne faut pas une grosse moto pour s’amuser, et en fait, les petites motos sont bien plus drôles car bien plus maniable !

Retour sur un roadster, mais pour le quotidien c’est suffisant, y compris la ballade du weekend. Je n’envisageais pas de faire des heures de route ou autoroute avec cette moto, c’était juste le moyen de transport.

Mais le problème d’une moto, c’est le nombre de roues…Et oui, arrive l’hiver, la neige…et ça devient compliqué. Ma première année en Suisse, j’ai roulé avec Tripy y compris sur neige, mais je n’avais plus la forme physique pour le faire, et donc, j’ai rajouté Quady, appelé moto-quad par Nana

la mini-cheffe

C’est avec moto-quad que Nana a connu ses premiers tours de roues derrière moi, à 2 ans et 2 mois. Comme son nom l’indique, moto-quad est en fait un scooter 4 roues, donc un truc qui ne tombe pas, mais qui penche comme une moto ! Et n’en déplaise aux « vrais » motards, mais j’ai jamais autant pris d’angle qu’avec ce 4-roues ! Et sur neige, une arme ! 4 pneus neige, et ça passe partout mieux qu’une voiture ! Là où mes motos déclaraient forfait, avec ce 4-roues, je pouvais toujours avancer !

Et donc voilà, la boucle est bouclée…après moto-quad, je n’ai gardé que Rally et puis plus rien…Mais à chaque moto son histoire et sa tranche de vie, partagée aussi avec ma fille.

J’espère qu’il y aura d’autres histoires qui s’écriront, à partager avec mes enfants…

En attendant, un sentiment que connaissent tous les motards sans moto, je me retrouve un peu « nu », en attendant des jours meilleurs… 🙂

One thought on “Au revoir Rally !

  1. Et comment que je te comprend, quand on est mordu de moto, il n’y a pas de vaccin pour en guérir 2 gold wing pour ce que je croyais être la fin de cette maladie avec avant la first honda cb 250, et en vrac CB500, laverda 750 sfc, 750 kawa H2.
    Ce n’était pas toujours mes motos, mais celles de de mes amis que je réparais quand le chirurgien les réparaient eux, du coup j’avais de belles machines. Naissance oblige, je reviens à la raison (surtout financière) je reste longtemps sans moto mais je craque un jour pour Yamaha 535 qui me va très bien pour les vacances et la banlieue parisienne, mais toutes chose à une fin et je la revend (divorce oblige) Je commence à lorgner sur le Vmax, ça me titille mais quand une opine qui à fait venir un glold des états unis me demande de ramener sa moto (q’elle ne peut pas conduire… elle est trop petite) et de la stocker dans mon garage, A peine 1à tours de roues, je savais que ça allait devenir ma moto. Pendant 5 ans clibataire avec un gold, je me suis éclaté, quans les affaires d garage ont déclinés, vente contraint et forcé, 3 ans après 2ème gold et c’est repartit pour 5 ans jusqu’a ce que nous partions vivre au Maroc. Là bas, nous avons acheté un riad et quans avons pu laissser une gérante à notre place, achat d’un camion pour voyager avec une merveilleuse petite yamaha TW200. Je cmpte aussi me racheter une moto de légende : une royal enfield 500 cc neuve ça vaut à peine 4000€ et pour se ballader dans notre coin, c’est parfait (villeneuve sur lot) mais le gold me titille, j’ai juste peur de manquer de force, je sors moi aussi d’un cancer, complêtement affaibli, et quand il tombe à l’arrêt, c’est très lourd, et je vais sur mes 70 ans dans 1 an 1/2.
    Ca démange grave dans le poinet droit, il va falloir encore réféchir….

    Bon courage à toi, et si certaines choses font du mal, dit toi que ce qui ne te tue pas te rend plus fort, et que tu vas finir indestructible.
    Amicalement , Jean marc
    Le blog de notre voyage : https://trip-in-truck.fr

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