Aucun article en 6 mois, et d’un coup, 2 articles en une semaine ! C’est pour respecter la chronologie des événements, et un peu faire vivre en live le timing réel qui a été utile pour cette balade : quelques jours entre la méca et la sortie. Large !
Comme on l’a dit précédemment, on n’a pas ouvert le moteur de Rally pour rien ni sans but. Fallait résoudre deux ou trois détails pour partir sereinement sur un gros weekend.
Pour un départ un vendredi matin, j’étais prêt mercredi soir à 23h, moto chargée et tout ça, c’est pas mal non ? Bon, ok, le test routier avant de partir a eu lieu à ce moment-là et sous une pluie battante, mais ça veut dire que ça me laissait LAAAAAARGEMENT du temps pour trouver une solution bis en cas de souci (même si je bossais le jeudi…). Bref. Rally était là, prête, et trépignait d’impatience…
Jour 1 : boulot
Oui, bon, ok, le premier jour pour moi n’a pas été top : boulot ! Initialement, on devait partir le jeudi, mais changement de dernière minute au boulot, je ne peux pas poser la journée, donc pendant que les potes partent eux, moi je dois travailler.
Mais avec qui je pars ?
Théo, le même Théo qui nous a plantés pour le HDT (clique sur le lien si tu sais pas ce que c’est le HDT) l’an passé…le conducteur de DR. Voilà, en disant ça, on a tout dit 😛
Martial, dit le Vétéran, en BMW1200GS Adventure. Oui, en il a pas juste une grosse 1200GS, il a la version encore plus grosse, encore plus lourde, la version Adventure.
A la base, le trip était prévu depuis un moment avec Théo, et puis un jour j’en parle à Martial qui est totalement chaud et motivé ! Il signe ! Il ne sait pas pour quoi, mais il signe. Et les voilà partis pour un premier jour de liaison entre la Suisse et l’Italie, et puis les premières pistes en Italie.
En fait, en Suisse, le tout-terrain est interdit, donc on doit aller en France ou en Italie pour ce genre de voyage.
Bon, ce site est mien, donc je vais pas raconter l’histoire de Théo et Martial le premier jour 😛 C’était leur truc, leur « secret de Brokeback Mountain », ça ne nous regarde pas.
Moi le jour 1 sera donc du boulot et des courses. Mon régime alimentaire a d’ailleurs choqué mes compagnons de route. A moto, je ne mange que des barres de protéines, des fruits sec, du biltong et bien sûr, du saucisson auvergnat !
Jour 2 : Col de Sommelier et Col de l’Assietta
Pour moi, ça commence au jour 2 !
On est vendredi, il est 4h du mat, je me lève, il pleut. Je me prépare, il pleut. Je sors la moto, il pleut. Je monte à moto, il pleut. Je pars, il pleut. Je roule, il pleut. Bon, vous avez compris, il pleut. Il pleut durant deux heures non stop. Je dois rejoindre Bardonèche (I), non c’est pas la version portugaise de Bardonnex (CH), mais c’est en Italie. Je règle mon GPS pour y être au plus vite, il faut environ 3h de route. Nickel, donc sur 3h de route, 2h de pluie, le ratio est bon.
Evidemment, en cours de route, je fais des pauses, grignotage, café, essence, pipi, mal de fesses…et puis j’arrive devant un tunnel, le tunnel de Fréjus. 35€ de péage, ah bah mince, j’avais pas prévu ça, j’aurazi fait un ptit col sinon plutôt…tant pis.
Et à la sortie du tunnel, j’arrive et j’attends les potes.
Le ciel s’est un peu dégagé, on va pouvoir attaquer le fameux Col du Sommelier. Bon, pour l’histoire de ce col, ancienne station de ski et tout ça, Google est votre ami. On n’est pas là pour faire de la culture générale servie sur un plateau. On est là pour taquiner de la piste un peu, et si possible, avant l’orage.
Le Col du Sommelier, les motards en parlent comme les QuatreQuatreux parlent du Parpaillon. Bon, en fait, oui, c’est très joli, c’est cool, mais non, techniquement, y’a rien de dur. C’est simple, ça passe en 1200GS sans avoir besoin de pousser, donc voilà, ça donne une idée de la piste.
On a commencé la piste à 9h du matin, c’est parfait, car il n’y a personne d’autre que nous donc pas de « bouchon », pas de croisement, on peut rouler sereinement, tout en se sentant seul au monde !
Etre seul au monde, c’est la sensation qu’on a sur cette piste, qui ne fait pas une boucle mais un aller-retour. Une piste, une seule, qui sillonne et monte tout en haut, personne…Y’a presque un ptit côté Tadjikistan je trouve, ok, les montagnes sont un peu moins hautes. Et les paysages plus vert. Ok, en fait ça n’a rien à voir.
L’avantage de partir avec un pote Instagrammeur, il fait des belles photos 🙂 D’ailleurs les photos de cet article sont aussi celles de mes compagnons de route, voilà pour le copyright.
En haut, le temps commence à se gâter…il y a pas mal de vent, fait pas chaud chaud. On est à 2995m, oui, à 5m près on rate les 3000m 🙁
Il est temps de redescendre. Et dans la descente, on commence à croiser d’autres motards qui eux, montent. Les premières gouttes arrivent, on se dirige vers un restaurant à Bardonèche. Et on fait bien, la maxi pluie éclate alors que nous, on est dedans, au sec, à se remplir la panse ! On voit des motards arrivés, totalement rincés. On a bien fait de commencer tôt. Pis j’ai eu ma dose de pluie pour la journée déjà moi…
Le plan pour l’après-midi, c’est le Col de l’Assiette. Je me souviens de cette piste, on l’avait prise en 2018 en Defender durant nos vacances d’été, en remontant depuis Nice vers la Suisse par les pistes (voir Alpes 2018).
Quand on reprend la route, pour un bout de liaison, il pleut toujours. On doit faire quelques petites courses (de l’eau et du PQ, indispensable). Martial le sent pas trop trop, il commence à nous dire qu’on se retrouve quelque part, on y va juste Théo et moi…pis comme par miracle, le ciel se dégage, le soleil apparaît et Martial est remotivé ! On va attaquer cette piste !
On suit les traces du TET italien. Donc des tracés prévues pour moto, principalement, avec des fois, des « pièges » pour les 4×4. On ne commence pas directement sur la piste en elle-même, mais un raccourci qui doit nous mener à elle. Mais bon, les raccourcis, on sait ce que c’est…moi j’ai toujours en tête un raccourci au Botswana pour gagner 50km…qui s’est avéré être 50km de sable profond uniquement, le plan galère.
Ici, c’était un peu l’idée…on est censé gagner du temps (ou en tout cas du kilomètre), pis d’un coup, tout bascule. A commencer par une moto. Celle de Théo. Dans une montée un peu sérieuse, du genre celle du HDT, je vois Théo tomber. Je passe sur sa droite, je lâche rien, je garde les gaz parce que je vais pas m’arrêter ici. Je continue la piste, jusqu’à trouver un endroit plat. Je pose la moto et je redescends à pied.
Je retrouve Théo et Martial, motos posées, en train de se demander s’il faut continuer la piste ou faire demi-tour. Je les rassure en disant qu’après ça va, ça monte bien. Mais le souci, c’est qu’il faut faire repartir les motos. Notamment la 1200GS qui pèse 2 ânes mort et un char Leclerc ainsi que le porte-avion qui va avec. Martial en selle, Théo et moi qui poussons, après un peu (à peine…) d’effort, la 1200 repart, on dit à Martial de garder les gaz et de ne pas s’arrêter jusqu’à ce qu’il voit ma moto. Ouf, et d’un.
Maintenant, au tour de Théo et son DR (surchargé).
Oui, il est en DR, donc il doit avoir un stock de pièces avec lui, son autre véhicule étant un Def, c’est habituel pour lui. Enfin bref.
Martial redescend, on pouse le DR, qui a perdu pas mal d’essence car le carbu a pissé…mais c’est reparti.
On récapitule : KTM 1 – BMW 0 – DR 0
Je dis ça, je dis rien…
Notre balade bucolique et champêtre, enfin forêstière plutôt, continue. On doit finir ce raccourci jusqu’à des télésièges plus haut, pour retrouver la vraie piste du Col de l’Assietta.
Parti, à pied, en repérage, Théo indique à Martial la suite : va falloir prendre de l’élan, et rien lâcher. Théo passera premier, quand tout est OK il klaxonne, puis Martial puis moi. 3 coups de klaxon en cas de problème. Théo se lance, on entend sa moto, ça à l’air de bien se passer. Martial se lance, j’entends sa moto, puis 3 coups de klaxon, donc problème. Je me lance, à mon tour.
Ca grimpe, ça va, pis d’un coup ça grimpe beaucoup plus, je vois la moto de Martial par terre sur la gauche, je gaz à fond. Je me souviens des bons conseils de Max : quand tu vois un souci, gaz, qd tu as un souci, gaz, quand tu n’as pas de souci gaz. Donc, je gaz. Je sens l’arrière qui chasse dans tous les sens, il faut juste que j’arrive à plus ou moins contrôler pour éviter de rouler sur la moto de Martial (vous avez déjà rouler sur un mamouth ?). Je sens vraiment la moto se mettre en travers tout le temps, mais ce qui compte c’est que la roue avant pointe la bonne direction, l’arrière fait ce qu’il veut tant qu’il pousse l’avant. Et ça passe crème, je finis la montée, je pose la moto, ce coup-ci je laisse veste, casque et sac à dos en haut, et je redescends pour aller pousser Martial.
On est reparti pour un peu de muscu.
La moto, bien que de 2008, est équipée de plus d’électronique que mon smartphone. Martial n’a pas désactivé l’antipatinage, et apparemment ça lui a coupé son élan.
Martial dégaine le manuel de l’utilisateur, cherche comment couper ou remettre telles ou telles aides électroniques, régler la suspension en conséquence, enfin il fini par décompiler le kernel de l’OS embarqué de la moto le tout sans avoir un accès root afin de pouvoir démarrer la moto en mode recovery. Enfin le bordel sur une moto moderne quoi.
Puis finalement, à la force des bras, on pousse cette moto qui arrive tout en haut. Ouf !
Bon, à sa décharge, Martial a moins d’expérience en tout-terrain (mais s’en sort très bien !), une moto très lourde et des pneus moins aggressif que nous. Oui, c’est un homme qui aime le challenge.
Après tant d’efforts, on retrouve finalement la « bonne » piste, et on peut rouler. J’ouvre, car Théo n’a pas la piste sur son GPS. On retombe sur la piste de mon souvenir, et je profite pour faire quasi la même photo que j’avais faite avec mon ex-Def mais avec Rally !
Me retrouver là, devant ce paysage de dingue, me rappelle pourquoi je fais de la moto : c’est ça que j’aime, me promener dans une carte postale ! Je ne suis pas motard ou quatre-quatreux en voyage, je suis un voyageur à moto, en bus, en 4×4…le but, c’est le voyage, pas le moyen. Le moyen c’est qu’un outil.
La fin de journée approche, on commence à rechercher un bivouac. Près d’une ville, on tombe sur un rassemblement moto, un départ ou l’arrivée du Hard Alpi Tour Series. On fait un tour, on regarde les motos…mais c’est vrai qu’en fait, sur le marché actuel, il n’y a rien qui me botte moi. J’ai trouvé la moto parfaite pour moi, donc je ne regarde pas vraiment ailleurs. Vous savez, c’est un peu comme les femmes, une fois qu’on a la bonne, on regarde pas ailleurs…
Pis on trouve un petit bivouac, à 2200m d’altitude. La nuit va être froide. On déploie le camp.
Martial s’occupe du feu. Difficilement au départ, ça fini par prendre…heureusement, car il fait vraiment très froid ! Le lendemain matin, le sol sera gelé, et sans être physicien ou météorologue, j’en conclus qu’il a fait plutôt frisquet d’après cette observation.
Jour 3 : Pistes roulantes et Col Agnel
Le jour 3 sera un peu moins physique (on ne poussera pas la BMW). De la piste forestière roulante, je commence à apprivoiser mes nouveaux pneus et trouver comment les faire glisser, je m’amuse donc pas mal en forêt.
Toujours sur les traces du TET, on croise pas mal de motards, mais on est fin juin c’est donc pas l’affluence des beaux jours encore, et tant mieux. On roule, on fait des petites pauses, on roule, on fait le pique-nique du midi…
Martial, ayant des valises rigides, transporte des bières (dont une qui a explosé dans son top-case, se mélangeant au taboulé. Une nouvelle recette qui devait pas être si mal que ça…), des pots en verre et d’autres trucs à bouffer qui prennent de la place 😀 Théo lui il a de la sauce cocktail (RIP la chaîne du froid…) et des oeufs durs. Enfin c’est assez drôle car on n’a pas du tout le même régime alimentaire et contrainte sur la place.
Que ça soit en Def, en bus ou à moto, pour moi, la stratégie c’est plutôt de profiter du midi pour une ptite bouffe dans un resto local, et le soir, cuisine au bivouac. Surtout à moto où l’espace est réduit, je transporte peu à manger (juste 2 repas max, en secours), et surtout, je transporte pas de bière 😀 De l’eau, 3L, et c’est tout. Mais bcp de barres protéiné et fruits secs.
En fait, il n’y a pas de meilleures solutions par rapports aux autres, juste des habitudes différentes…
C’est comme pour les motos…il n’y a pas de moto parfaite, juste celle qui nous correspond le plus.
La meilleure moto, c’est celle dont on a l’habitude, dont on connait la réaction, qu’on maitrise. Je repense à Max qui disait qu’on doit être le pilote de sa moto, et non pas le passager de la moto, on doit la maîtriser.
Chaque cylindre de la moto de Martial est quasi équivalent de notre mono avec Théo, et pourtant, on a roulé ensemble. Grosse moto vs petites motos, valises rigides vs sacoches souples, etc… tant de questions que se posent pleins de gens mais en fait, on s’en fout de tout ça, l’essentiel c’est juste de partir s’amuser non ? Avoir la dernière moto, avec l’équipement à la mode et les pneus X ou Y, ça va pas changer votre pilotage. Toujours la règle du 80/20 : 80% c’est le pilote, et le reste c’est la moto.
Non, on ne fera pas de vous un Peterhansel parce vous avez mis 30’000€ dans la moto et le matos.
Bon, et comme il fallait faire plaisir à Théo, j’ai décidé de faire une pseudo panne…il aurait été déçu sinon si la KTM n’avait rien eu sur le weekend (bon, on va pas parler de la nécessité de régler son carbu tous les 100m pour ne pas consommer 14L au 100). Donc, mon thermocontact de radiateur a décidé de rendre l’âme. Depuis la veille, je sentais qu’il y avait un souci, il déclenchait le ventilo un peu tôt. Bon, à la base, c’est un thermocontact qui déclenche plus tôt qu’à l’origine, mais là, c’était beaucoup trop tôt, comme s’il était en court-circuit. A noter que ce n’est pas une pièce d’origine en fait, mais une pièce de seconde monte, une modif que font pas mal de propriétaire de 690 pour que le moteur chauffe moins. Mais en fait, le 690 fonctionne bien quand il est chaud, ça sert à rien de vouloir trop le refroidir, et surtout pas avec des pièces italiennes de piètre qualité. En fait, mes deux derniers soucis sont dû à des pièces italiennes, désolé Théo (qui est italien…), soit mon neiman et maintenant ce thermocontact. Comme quoi, rien ne vaut la qualité chinoise face à des pièces italiennes 😀
Comme je fais bien les choses, la surchauffe arrive juste avant la traversée d’un peu d’eau, qui permet de refroidir la moto. Bon, pour de vrai, on n’aurait pas pu faire pire : milieu de la piste, pas encore sorti de la partie tout-terrain, avec un terrain bien accidenté et pas de village à proximité (et même pas la route).
Une fois le moteur rafraichi, on shunte le thermocontact, mon ventilateur tournera en permanence, mais c’est pas grave. Et c’est reparti pour la suite. En fait, on a juste voulu montrer à Martial la débrouille en route en voyage à moto 🙂
Le soir, on arrive sur le col de l’Agnel, frontière entre l’Italie et la France. L’objectif était de dormir en France, car le lendemain on aura pas mal de route encore pour rentrer en Suisse.
Fin d’après-midi, après une bière à Sampeyres, on a pris la direction de ce col magnifique. Connu des amateurs de moto en hiver, pour son grand rassemblement hivernal, on passera par beau temps chaud nous ! Personne d’autre que nous, et des marmottes (si elles n’ont pas fuit au passage de Théo et son pot homologué très bruyant).
On longe un cours d’eau, très difficile de trouver un coin dodo, et finalement, on finit dans un camping. Du coup, qui dit camping dit resto pour Martial, qui nous invite au resto du coin : La Lobio (ça veut dire la Terrasse en patois local, car on a une vue comme en terrasse). Chose marrante, on est au fin fond du Queyras, et le patron du resto est un auvergnat ! Et auvergnat proche de mon village ! Quand il apprend que je suis aussi auvergnat, il nous offrira des tournées…la mafia auvergnate est partout !
Aller, on rentre au camping, dodo. Demain, on se lève tôt, on a pas mal de kilomètres pour rentrer. La journée sera principalement routière, on va faire du col alpin, le classique du motard. Sauf que nous on arrive avec nos sacoches et nos pneus tout-terrain 😀
Jour 4 – Du col Alpin !
La journée sera routière ! On est dans le massif du Queyras, donc pas du tout à côté de la maison, va falloir rouler !
6h du mat, je me lève, je commence à remballer, je suis le premier. L’objectif est de partir vers 7h, et on tiendra l’objectif, ou presque !
C’est agréable de rouler tôt, car on est dimanche, il fait beau, on sait qu’il va y a voir du monde. Mais là, il n’y a personne ! On commence par l’Izoard (2360m) en direction de Briançon. Puis en roule direction le col de l’Echelle pour retourner en Italie à Bardonèche.
De retour en Italie, direction Suse, et là, on commence à croiser pas mal de motards : route, tout-terrain, on sent que quelque soit la pratique, on peut s’amuser par ici. Je reconnais des endroits par où on est passé en Def quelques années plus tôt. L’idée d’aller vers Suse, c’est de retourner en France par Mont-Cenis et son lac.
Il fait très chaud, il y a pas mal de monde maintenant, donc les montées sont moins plaisantes, ça ressemble plus à des bouchons qu’à autre chose. On rattrape des groupes avec des grosses motos : ils roulent vite dès que c’est droit, et en virage ils freinent tout ce qu’ils peuvent. Difficile à doubler avec une moto qui fait 2 fois moins de puissance, faut vraiment se jeter pour les prendre en virage. Ca serait pas mal les gars de poser votre ego un peu, et vous écarter pour laisser passer. Rouler vite en ligne droite ça impressionne personne d’autre que vous mêmes. Rangez vos BMW sur le côté et laissez passer les mono énervés !
On arrive vers le lac du Mont-Cenis, on attend Martial, qu’on ne verra pas, et qui ne nous verra pas non plus 😀
Le Mont-Cenis, c’était la fin du voyage en Defender en 2018, mais là, on n’a pas du tout fini ! Direction le Col de l’Iseran.
Coup de chance, le col était fermé de 8h à 12h, et on arrive il est 11.50h ! On décide de ne pas manger, de rouler dès l’ouverture et être en tête de peloton, pour ne pas trop être gêné.
Y’a un truc que je connaissais pas, car je ne fais pas de roulage routier / col d’habitude, mais dans les montées, il y a des photographes, et ensuite, on peut retrouver les photos sur leur site. Je trouve le concept bizarre, ça me fait penser aux photos qu’on peut acheter à Disney, dans les attractions, sauf que là, on voit un type avec un casque, sur une moto, ça pourrait être n’importe qui…
Bon, je suis à peu près sur que c’est moi là, normalement mon kit déco sur la moto est sur-mesure et unique. Mais franchement, y’a des gens qui achètent ces photos par la suite ?
La journée se termine par le Col de la Forclaz, en Suisse, près de Martigny, et il est temps de rentrer. On est fatigué, mais content, ce fut une belle journée, un bon weekend, une belle virée entre potes ! Vivement la prochaine !
Bilan du weekend:
– Une BM qui perd des visses et dont le manuel doit être le livre de chevet
– Une 690 au bord de la casse moteur et qui a failli avoir besoin d’une 3ème culasse (rien de nouveau de ce côté là). La réparation de fortune avec l’équipement transporté par la DR l’aura sauvée, ouf!
– Une DR qui ouvrait les pistes et qui n’a même pas surchauffé à force de tourner au ralenti la moitié du weekend quand elle attendait les autres
On parle bien du DR qui consomme 2 fois plus que le 690 ? d’où l’intérêt d’avoir un réservoir de 25L vs le 12L d’origine du 690
C’est normal, les 40 étalons déchainés de la DR bouffent plus que les 70 petits poulins endormis de la 690.